[rumeur] Tom hospitalisé suite a un herpès genital

Il s'agit d'une infection transmissible sexuellement (ITS) caractérisée par l’apparition de petites vésicules douloureuses sur les organes génitaux. L’herpès génital est provoqué par un virus nommé virus de l’herpès simplex (VHS), semblable à celui qui cause l'herpès labial. Selon le cas, il peut s'agir du virus simplex de type 1 (VHS-1) ou de type 2 (VHS-2), mais c'est le plus souvent celui de type 2 qui cause l'herpès génital, tandis que le type 1 cause généralement l’herpès labial. L’herpès génital se propage très facilement d’une personne à l’autre.

Cette maladie se manifeste habituellement par des épisodes récurrents de symptômes, appelés poussées ou crises d’herpès. Il est impossible de traiter l’herpès définitivement; il s’agit d’une infection chronique. Il existe cependant des moyens pour soulager les symptômes et réduire le nombre de récurrences.

Dans la majorité des cas, le virus de l’herpès génital se transmet pendant que la personne infectée ne présente pas de symptôme apparent.

Le plus souvent, l’herpès génital se transmet au moment de rapports sexuels vaginaux ou anaux non protégés avec une personne infectée par le virus de l’herpès génital (même si elle n’a pas de symptôme).
Les contacts oraux/génitaux contribuent aussi aux « échanges viraux » entre la bouche et la région génitale :
- un porteur du virus de l'herpès labial (VHS-1) risque fort de causer l'apparition de l'herpès génital chez son partenaire à la suite d'une relation orale/génitale;
- même si le risque demeure faible, un porteur du virus de l'herpès génital (VHS-2) peut infecter la région de la bouche d'une personne qui pratique le sexe oral.
Il est quasi impossible de contracter l’infection par le contact d’objets utilisés par une personne infectée, comme le siège de toilette et les serviettes de bain, car le virus meurt rapidement une fois hors du corps.
Sur une même personne, l’herpès peut se propager d'une partie du corps à une autre. Par exemple, par les doigts, le virus peut passer des organes génitaux à la bouche ou aux yeux.
Le virus entre dans le corps à travers des lésions microscopiques présentes sur la peau, ou par les muqueuses.

Stades de la maladie
Voici les étapes qui suivent la transmission du virus.

La première poussée. Il y a d'abord un épisode initial caractérisé par l’apparition de vésicules douloureuses dans la région génitale. Les symptômes apparaissent de deux à dix jours après la contagion.

La période de dormance. Les symptômes sont disparus et le virus entre en période de dormance ou d’inactivité dans le système nerveux. Chez toutes les personnes infectées, qu’il y ait symptôme ou non, le virus n’est jamais éliminé.

Les récidives. Dans environ 60 % des cas, il y aura des récidives, c’est-à-dire d’autres poussées d’herpès, habituellement moins fortes que la première. La fréquence varie beaucoup d’une personne à l’autre : certaines peuvent avoir seulement deux crises dans leur vie, tandis que d’autres en auront plusieurs par année.

Les réactivations silencieuses. Il peut également y avoir des réactivations du virus, mais sans symptôme. Durant cette période, la personne est contagieuse : on trouve des virus dans les fluides corporels (salive, sperme, sécrétions vaginales).

N.B. L'apparition de l'herpès génital dans un couple stable ne signifie pas forcément qu'il y ait eu infidélité sexuelle. L'infection peut être survenue avant que le couple ne se forme, car il arrive que le virus « dorme » durant plusieurs années avant de se réactiver.

Conséquences
Chez les personnes en santé, l’herpès génital ne cause habituellement pas d’autres conséquences graves que les récidives. Les personnes dont le système immunitaire est affaibli (par une autre maladie, par exemple), sont plus susceptibles d’avoir des symptômes plus graves et qui durent plus longtemps.

Une mère infectée par le virus de l’herpès simplex peut transmettre l’infection à son enfant. Chez les nouveau-nés, l’infection peut avoir des conséquences graves car son système immunitaire n’est pas mature. Dans l’utérus, le bébé est en sécurité. C’est à l’accouchement, lorsque le bébé traverse les voies génitales, qu’il peut contracter l’infection. Le virus peut alors causer des lésions cérébrales, de la cécité, et même entraîner la mort. Diverses mesures de précaution permettent de réduire le risque de contagion à l’enfant ou les conséquences sur sa santé. Voir la section Prévention.

Notons que les personnes infectées par le virus de l’herpès simplex sont plus à risque de contracter le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) si elles y sont exposées par des relations sexuelles.

Symptômes
haut Un épisode d’herpès génital peut durer d’une à quatre semaines.

Des douleurs ou des démangeaisons dans la région génitale, qui apparaissent de deux à dix jours après l’exposition au virus.
Ensuite, des petites vésicules transparentes apparaissent dans la région génitale. En s'ouvrant, elles formeront de petits ulcères, qui prendront quelques jours à guérir. (Localisation chez la femme : vagin, vulve, fesses, anus, col de l'utérus. Chez l'homme : pénis, scrotum, fesses, anus, cuisses, urètre.).
Une miction douloureuse, lorsque l'urine entre en contact avec les plaies.
Des bosses sensibles à l’aine.
Le premier épisode d’herpès est parfois accompagné de fièvre, de fatigue, d’une perte d'appétit et de maux de tête.
Personnes à risque
haut Les personnes ayant une déficience immunitaire causée par une infection au virus de l’immunodéficience humaine (VIH), une maladie grave, une transplantation d’organe, etc.
Facteurs de risque
haut Facteurs de risque de contagion
Des rapports sexuels non protégés.
Des rapports sexuels avec des partenaires multiples.
Facteurs de risque de récidive
Un stress émotionnel, un état dépressif, de l’anxiété ou une humeur négative qui ont pour effet d’affaiblir les défenses immunitaires.
La fièvre.
Les menstruations.
Une alimentation pauvre en nutriments.
Une irritation cutanée ou une friction.
Une autre maladie.
Une chirurgie.
Certains médicaments (en particulier la chimiothérapie).
Possiblement, certains aliments.
Facteurs de risque de transmission de la mère à l’enfant
La situation la plus à risque : une poussée d'herpès génital qui survient au moment où se déclenche le travail, ce qui néanmoins reste rare.
Le risque est également relativement élevé si la mère contracte l’herpès génital pour la première fois durant sa grossesse.
Si un épisode d’herpès se manifeste durant la grossesse, mais qu’il ne s’agit pas du premier, le risque que l’enfant soit infecté durant l’accouchement est très faible.